Le challenge n’est pas toujours celui auquel on pense en premier dans l’usinage d’une pièce mécanique.
La plupart du temps, la complexité des pièces réside dans le fait qu’elles doivent allier cotations serrées et esthétisme digne d’un défilé de mode, en oubliant presque ce pour quoi elles sont destinées, au détriment d’un tarif de production qui prend en compte le micron d’intervalle de tolérance.
De nos jours et dans la pensée commune, lorsque quelque chose est beau, cette chose est davantage conforme même si sa fonctionnalité première pêche un peu, comme si l’esthétisme était une règle globale et un gage de conformité.
C’est la société actuelle qui nous pousse à donner des critères de beauté toujours plus importants alors que la fonctionnalité doit primer sur la beauté qui est, quant à elle, secondaire.
Question challenge, il y a également la taille qui importe dans notre domaine, notamment pour ces vis qui sont ridiculement petites et qui ne pèsent pas grand-chose.
Au nombre de 252 pièces dans l’image ci-dessus et avec une longueur inférieure à 4mm, ces vis en M0.8 sont un défi technique pour des machines de production comme les nôtres. À titre de comparaison, il faudrait plus d’un milliard de ces petites vis pour avoir la taille d’une de nos machines … Comme quoi, le challenge est de taille !
En outre, le fraisage sur tête requiert lui aussi un outillage adapté afin de réaliser cette fente de 0.2mm, de quoi attraper des sueurs froides lors du réglage de la mise en production.
Le problème avec des pièces aussi petites, c’est que cela engendre à tous les niveaux un besoin accru de vigilance en cas de manipulation.
Production, nettoyage, contrôle, expédition.
Cette logique de chaîne est la base d’un bon déroulement des opérations en interne mais à chaque passage, le risque s’accentue de perte de pièce.
Jusqu’à présent, tout c’est bien déroulé et grâce à notre machine de pesage Mettler Toledo ICS685 et sa répétabilité de 0.001g, nous pouvons avoir confiance dans le compte des pièces que nous fabriquons !
Bon et à la fin, c’est le transporteur qui s’occupe d’affréter vos pièces … Cette fois, nous ne pouvons pas faire plus !